Technology meets La Divina

Opera buffs are a quarrelsome bunch, capable of arguing for hours over who was the finest tenor, bass, or soprano. They have even been known to argue about Maria Callas, hailed by many as La Divina. How can we ever know just how good she was? Like arguing over football players from different eras, it is surely a fruitless discussion – unless they happen to be one of the buffs who had the good fortune to see Maria Callas’s recital at the Rosey Concert Hall on 20 November. Brought back to life by quite astounding technological precision, a Callas hologram with the diva’s own voice plucked from some of her finest recordings, was accompanied by the very real Geneva Chamber Orchestra conducted by Eimear Noone. And “see” is the key word. The audience heard Callas’s voice – but what emerged from the concert was her supreme artistry, stage presence and acting ability. It was extraordinary to witness how voice, gesture, expression and movement adapted to embody the innocence of Juliette, the cruelty of Lady Macbeth, the seductiveness of Carmen and the nobility of La Wally. And more than one buff came out of the concert vowing to return to his vinyl collection, saying, “So that’s it. Now I know why she was called La Divina.”

Callas in Concert

 

 

 



La technologie au service de La Divina

Les amateurs d’opéra sont des gens aux opinions bien arrêtées, capables de débattre pendant des heures du talent de ténors, basses ou sopranos. Les avis divergent même au sujet de Maria Callas, qualifiée de La Divina par de nombreuses personnes. Comment est-il possible d’évaluer son talent ? Le faire serait comparable à une discussion sur des joueurs de football d’époques différentes, et ce serait sans doute vain… A moins d’avoir eu la chance d’assister au récital de Maria Callas au Rosey Concert Hall le 20 novembre dernier. Ressuscitée par une technologie d’hologramme à la précision époustouflante, la diva, dont la voix avait été extraite de certains de ses plus beaux enregistrements, était accompagnée par le bien réel Orchestre de Chambre de Genève sous la direction d’Eimear Noone. “Voir” est ici le mot clé. Le public a certes entendu la voix de Callas, mais ce qui est également ressorti du concert, c’est son sens artistique complet, sa présence sur scène et son talent de comédienne. C’était extraordinaire de voir la manière dont la voix, le geste, l’expression et le mouvement ont été adaptés pour incarner l’innocence de Juliette, la cruauté de Lady Macbeth, le charme de Carmen et la noblesse de la Wally. Plus d’un amateur est sorti du concert en jurant de ressortir sa collection de vinyles, disant : “Voilà, c’est ça. Maintenant je sais pourquoi on l’appelait La Divina.”

Callas in Concert

 

 

 



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